Bloggeurs mode et sweatshops

Il y a une vidéo qui circule en ce moment, celle du documentaire norvégien qui montre trois jeunes, trois grands consommateurs de vêtements qui partent au Vietnam découvrir les conditions de travail des employés qui fabriquent ces vêtements. Ce docu ne dit rien de plus qu’on ne sache déjà… Les “sweatshops” sont connus: salaires de misère, journées à rallonge, conditions de travail déplorables, locaux qui tombent en ruine, etc…

Au Bangladesh

En Chine

Il y a quelques années, j’avais lu un article sur les éleveurs de chèvres de Mongolie qui produisent du cachemire qui se vendait à prix d’or en Europe… Jusqu’à ce que les grandes chaînes cassent les prix pour que tout l’Occident puisse s’acheter un châle ou un pull à 30€… Depuis, ce peuple peine à survivre et les jeunes filles ont dû partir dans les grandes villes de Chine pour trouver du travail et finissent dans des maisons closes à 15 ans…

Il y a eu aussi ce scandale des messages clandestins de travailleurs glissés dans les shopping bag de Saks Fifth Avenue appelant à l’aide…

J’écris en pensant au chemisier Mango que je porte en ce moment et qui doit être vendu l’équivalent d’un mois de loyer pour la personne qui l’a cousu et ça me dégoûte. Quand je parcours les blogs de modeuses qui exposent des montagnes d’achats toutes les semaines, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond.

C’est criminel de consommer autant… Vraiment criminel!

Je sais que ce problème d’injustice sociale est répandue à d’autres industries… Les fringues, ça me touche plus particulièrement parce que j’en achète beaucoup (moins qu’avant mais encore beaucoup)… Je sais que d’aller aux Maldives, c’est cautionner les îles poubelles ou s’entassent les ordures et les employés des palaces, je sais que mon Iphone, les jouets d’Albertine et nos oranges sont aussi produits à la sueur du difficile labeur d’êtres humains… Le problème n’est pas tant de travailler dur mais de travailler sans considération, pour un salaire ridicule qui permet juste de survivre (et encore), sans s’arrêter du lundi au samedi et dès le plus jeune âge.

Cette injustice est notre faute, nous consommons trop et mal… C’est un engrenage capitaliste dont il est difficile de sortir. Même en payant un article cher, nous n’avons aucune garantie que son prix de revient soit véritablement plus élevé et que les gens qui l’ont fabriqué aient été mieux payés…

Une étude a prouvé que pour doubler le salaire des travailleurs des sweatshops, il suffit d’augmenter le prix du produit de 2%. Moi, je veux bien les payer les 2% supplémentaires et je ne pense pas être la seule alors elles attendent quoi les enseignes???

En attendant, j’ai décidé de ne plus consommer compulsivement, de faire des recherches pour savoir où sont fabriqués les produits avant de les acheter et de me pencher sur la question des actions qui sont menées contre les sweatshops pour contribuer à la baisse de l’injustice plutôt que d’y participer.

 

Je crois encore que si tout le monde agit même à une petite échelle, les choses peuvent changer… 

Au feu… d’artifices!

Spectacle du soir depuis notre salon… Apparemment, les malaisiens aiment autant les feux d’artifices que les égyptiens!

 

Non, la tour n’est pas en feu… mais comme c’est arrivé sans prévenir, je n’ai eu que la fumée des premiers tirs d’où une première image qui peut prêter à confusion!

 

 

Happy je-sais-pas-quoi et bonne nuit!

De saison!

Ici, comme je vous l’ai déjà dit, nous n’avons pas vraiment de saison. Toute l’année, les températures se situent entre 28° et 32°C, la seule différence c’est qu’il pleut plus d’octobre à mars. Moi, j’y vois deux énormes avantages: pas de prise de tête devant la penderie, on peut porter des robes d’été de janvier à décembre… Oui, ça peut aussi être un inconvénient quand on voit ses bottes en cuir oubliées dans une boîte, les petits cardi pliés les uns sur les autres et les jolies robes d’hiver qui prennent la poussière -soupir- je disais donc 2 avantages: le deuxième, on mange plein de fruits et de légumes variés en toutes “saisons”.

Le Roi des fruits en Malaisie, c’est le durian, ce gros fruit à piquants verts qui sent la vieille poubelle. Ah, il n’est vraiment pas ragoûtant celui-là! A tel point que je ne suis pas motivée pour y plonger mes crocs… Il pue tellement qu’il est même interdit dans les taxis!

J’avoue, je ne m’en approche même pas pour faire une photo!

J’ai eu l’occasion de goûter beaucoup de fruits au cours de nos voyages mais il y en a un que je n’avais pas encore testé et que j’attendais sur les étals, c’est le mangoustan. Et il est enfin arrivé. Il n’y a pas grand chose à manger mais la chair est très équilibrée, juste ce qu’il faut de douceur et d’acidité… Miam!

Nous venons d’acheter une centrifugeuse pour se faire des jus bien frais le matin, du coup, notre frigo déborde de fruits: oranges, pamplemousses, pommes, bananes, ananas, fraises, myrtilles, mangoustans et fruits de la passion qui ne sont pas idéaux pour l’appareil à jus, en revanche ils sont très photogéniques surtout avec les fruits du dragon, non?

Le mangoustan est connu pour être plein d’antioxydants mais pas de bol, ils se situent essentiellement dans la peau épaisse et amère… Donc c’est juste pour le plaisir des papilles et c’est déjà bien!

Ce matin, la recette du jus qui tue: orange et fruit du dragon. Dé-li-cieux! (et nécessaire avant le cours de torture yoga).

Maman bricole: Un tour de lit pioupiou

Ce qui m’a le plus manqué pendant les vacances en France, c’est ma machine à coudre… Depuis une dizaine de jours, je revis! Je travaille sur un gros morceau: un tour de lit pour Albertine. Ce n’est pas ouvrage bien compliqué mais comme c’est un grand format, ça prend du temps. En commençant à coudre, je me suis rendue compte que la préparation est bien plus longue que l’action de coudre, il faut dessiner le patron, le reporter sur le tissu, couper le tissu, repasser les pièces, … et enfin, on passe les coupons sous l’aiguille!

Pour ce tour de lit avec plein de pioupious dessus, pas besoin de tutoriel, j’ai pris les mesures du lit et hop! Je l’ai composé de 6 panneaux détachables pour que ce soit plus facile à passer en machine.

J’ai utilisé un tissu blanc cassé, un tissu oiseaux et un tissu imprimé vert. J’ai rajouté deux appliqués: un “A” et un cœur et j’ai fabriqué quelques doudous à partir du tissu oiseaux qui tiennent par des rubans pour faire patienter la poulette le matin (surtout le week-end!).

 

Voilà, voilà, je retourne à mes patrons, moi!

Week-end a l’italienne

– Attention BON PLAN pour les expats de KL –

Nous avons découvert à deux pas de chez nous, une petite épicerie italienne qui fait des dégustations de vins le samedi à partir de 13h (réservation obligatoire)… Mama mia, c’est bon ça!

Pour 88rm (21€), nous avons pu goûter 4 vins différents: un pétillant, un sauvignon blanc, un sangiovese et un liquoreux accompagnés d’assiettes de charcuterie (jambon de Parme, salami felino, milano, coppa etc..), de fromages (mozzarella, parmesan, taleggio, …) et autres petites choses à picorer.

Tout était coupé et préparé devant nous au fur et à mesure pour que la table soit toujours remplie. Franchement, tout était délicieux et il y avait largement de quoi régaler notre groupe de 20 personnes. Et en plus, il y a une nounou sur place qui garde les enfants si besoin! Le top!

Bien entendu, en fins gourmets que nous sommes, nous ne sommes pas repartis les mains vides: salami, coppa, mozza, huile d’olive, sauce tomate, riz arborio et des boudoirs italiens pour Albertine 🙂

 

Merci la “nonna”!

On a adoré donc on recommande vivement Bottega Mediterranea… Le site web pour en savoir plus, c’est ici.